Aujourd’hui, je vous raconte une histoire qui commence le 18 Septembre 2015, à la dune du Pilat !
Il y a une question qu’on me pose relativement souvent : « Comment fait-on pour devenir photographe de mariage ? »
Je me suis habitué à jeter ma réponse type : « Il faut beaucoup de travail et aussi avoir la chance de tomber sur des premiers mariés géniaux ! » Car comme vous pouvez vous en douter, se vendre auprès de futurs mariés sans avoir d’images à montrer, c’est loin d’être simple.
J’avais auparavant commencé par faire quelques portraits pour m’entraîner, mais rien de bien concret pour des mariés.
Et puis un jour, il a bien fallu se lancer, tenter ma chance. J’ai bien essayé de retarder l’échéance, mais j’avais des proches qui me poussé. Et puis de toute façon, je ne me serai jamais considéré comme prêt, alors il a bien fallu que je finisse par me jeter à l’eau.
Tout a commencé un beau jour sur un célèbre site de petite annonce ! J’ai répondu à une annonce de recherche de photographe et ça a rapidement abouti. Je n’avais rien à montrer, ou presque, mais le feeling est passé, très bien passé même. Et c’est comme ça que je me suis retrouvé un beau matin devant la grande et belle mairie de Bordeaux, accompagné de mon stress et de ma motivation à attendre mes premiers mariés.
Ces premiers mariages sont toujours difficiles à aborder, soit le travail plaît et ça passe, soit le travail ne plaît pas et on entre dans le métier dans de très mauvaises dispositions. Et bien j’ai la chance de dire que cette journée a été l’une des plus belles de ma carrière ! Mes mariés étaient sympas, beaux, ouverts et leurs invités étaient aussi agréables qu’eux. Le top pour une première.
Ce jour-là, motivé par l’enjeu et rassuré par la rencontre avec mes mariés, j’ai pris L’IMAGE ! Celle qui m’a permis d’attirer l’attention sur moi par la suite. C’est la première image sur la Dune :
Grace notamment à cette image, trouver de nouveaux mariés fut possible. Et c’est ainsi que je me suis retrouvé à photographier 19 mariages entre 2016 et 2017.
Alors OUI, mes premiers mariés m’ont apporté leur confiance et beaucoup de mots gentils. C’est aussi grâce à ce mariage que j’ai pu présenter mes premières images qualitatives. Mais en fait, ils m’ont apporté bien plus que ça. Un an plus tard, j’étais l’heureux photographe de leur mariage religieux, en Bretagne. Et l’année suivante, je photographié le mariage de leur témoin, toujours en Bretagne.
Ces mariés-là ont dessiné le début de ma carrière, rien de plus, rien de moins. Et ce début de carrière, il a été idyllique !
La suite, elle est aussi belle, j’ai commencé à restreindre le nombre de mariages que je photographiai chaque année (j’avais encore une activité salariée à coté, que je m’étais donné 4 ans pour arrêter). Les mariés me contactaient pour la qualité de mon travail et non pour le tarif que je leur proposai.
En 2015 et 2017, je me suis formé avec d’autres photographes (Isabelle Dohin pour la technique basique et Lukas Gisbert pour la technique de nuit et l’utilisation des flash). J’évoluais assez vite, mon œil s’affinait.
En 2018, le premier mariage de la saison était différent, je sentais que j’évoluais moins vite, mais je me sentais plus professionnel que jamais et surtout j’aimai de plus en plus ce métier ! Et comme chaque étape est marqué par une photo emblématique, mes supers mariés m’avaient proposé une séance After Day… à la Dune du Pilat !
Nous sommes le 1er Juin 2018 et je réalise la seconde image sur la Dune :
Comment
[…] Pour lire ou relire la première partie de mon histoire : De la Dune à la Dune […]